S’il y a bien un secteur qui n’a pas été impacté par la crise Covid, c’est bien celui de l’immobilier de luxe, rencontrant même un engouement jusque-là inégalé. De manière presque “insolente” diront certains, le secteur a – malgré lui – répondu à cette envie de se (re)connecter avec la nature, vivre dans un environnement apaisant, avoir davantage d’espace. S’éloigner pour certains du climat anxiogène, faire le pas pour d’autres d’un achat coup de cœur, voire répondre à une envie d’investir dans quelque chose de pérenne, de tangible en cette période plutôt propice à l’incertitude.
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : en janvier dernier, BARNES le spécialiste de l’immobilier de prestige, annonçait avoir réalisé cinq ventes de propriétés de prestige en mois d’un mois. Particularité : tous les biens vendus sont situés en plaine, entre Genève et la Riviera. En tout, pour l’ensemble du secteur, ce sont près d’une centaine de transactions à plus de 5 millions de francs qui ont été enregistrées rien qu’à Genève en 2020 (maisons et appartements).
Les acheteurs, aussi bien suisses qu’internationaux, témoignent de cette volonté de renouer avec un certain style de vie, plus “ancré”, plus stable, moins ponctué de voyages et de déplacements professionnels incessants. Miroir de cette volonté de “se poser”, la Suisse transcrit de manière plurale cette stabilité, et rassure. Une notion dont nous avons grandement besoin en ce moment !
Pour Fanny Eyraud, Directrice de PSPI :
“Sur ce segment de l’immobilier de prestige, avec des biens d’une telle valeur, il est primordial de souscrire à une assurance globale, qui couvre le bien dans n’importe quelle situation : contre les risques d’incendie, de cambriolage, de dégâts d’eau, de bris de glace ou de catastrophes naturelle. Et ce, pour l’ensemble du patrimoine immobilier des acheteurs ou locataires de ce type de biens, qu’ils soient situés en Suisse comme à l’international.”
Et si l’on a beaucoup évoqué les acheteurs étrangers venus s’installer en Suisse suite à l’acquisition d’une villa de prestige, les Ultra High-Net-Worth Individuals UHNWI (qui détiennent au moins 30 millions de dollars) suisses participent également à la croissance exceptionnelle de l’attractivité vers ces biens spéciaux. Ainsi “à Verbier, un chalet de prestige de 800 m2 avec vue panoramique sur les Alpes, six chambres et spa privé a été cédé pour 32 millions de francs à un Suisse.”
Dans ce contexte, pour la première fois deux villes suisses figurent dans le classement BARNES mesurant l’attractivité des villes pour les UHNWI, Zürich en tête et Genève en 8ème place.
Autant dire que l’immobilier de prestige n’est pas prêt de ralentir sa course !