Je vous avais déjà raconté l’histoire des Llyod’s of London dans un article dédié à la passion de notre métier. J’y contais l’origine de l’assurance, à savoir des paris entre marins en 1688 portant sur la survie ou non des bateaux et de leur équipage partis en mer . Des paris d’hommes à hommes sur les risques et leur évaluation/quantification qui étaient en train de créer le premier marché de l’assurance dans ce qui s’appelait alors la Llyod’s Coffee House.
Cette histoire passionnante, je l’ai découverte plus en détails lors de l’événement “Lloyd’s 2025 – The Future of the Insurance” pour lequel j’ai été sélectionnée pour représenter le marché Suisse. En l’écoutant, j’ai compris une chose : cette histoire n’a (presque) pas pris une ride. Elle constitue encore, des centaines d’années plus tard, la manière dont nous envisageons notre métier.
Un métier où il est toujours question de pari, un pari entre fournisseurs (nous) et assurés (vous) sur le taux de risque : un calcul sur la probabilité que l’évènement assuré se réalise ou non.
Dans les risques spéciaux, c’est exactement cela que nous faisons chez PSPI : une analyse du risque et un calcul de réalisation de l’événement. Par exemple : quels sont les risques pour un bien spécial comme un yacht qu’il coule, qu’il heurte un autre bateau et que cela entraine un dommage de pollution, qu’il se fasse attaquer par des pirates, etc… . Ensuite, pour chaque risque, quelle est la probabilité qu’il arrive ? C’est la différence entre une approche produit, packagée, et le sur-mesure. Une différence fondamentale.
C’est cela qui nous permet ensuite de créer des communautés de biens spéciaux ayant un ratio risque/probabilité identique, et d’obtenir ainsi les meilleurs taux possibles auprès des compagnies d’assurance pour nos clients.
Cette méthodologie des Lloyd’s – appliquée à la base au secteur maritime – s’est donc transposée à tous les risques dits spéciaux. En atteste le nom donné au premier contrat d’assurance des voitures en 1904: “ship navigating on land”.
Au-delà du story-telling, c’est donc avant tout une histoire de méthodologie. Des process, qui ne sont finalement qu’un éternel recommencement, et qui contiennent en eux toute la passion d’un métier.
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Pour aller plus loin :
Relire l’article sur la passion du métier et l’histoire des Llyod’s : https://www.pspi.ch/notre-metier-est-le-fruit-dune-passion/
Crédit image : 1798 by William Holland -Image by © Bettmann/CORBIS