Marion Festal est une « fée des jardins ». De celle qui, en un coup de baguette magique, est capable d’embellir et de transformer n’importe quel espace extérieur en un lieu qui nous ressemble. Un lieu qui viendra apporter de la valeur au bâti, mais qu’il convient aussi d’assurer correctement selon la valeur du mobilier choisi, la mise en place d’œuvres d’art, ou encore la présence d’espèces végétales rares et/ou classées. En soi : l’envisager comme une véritable extension du bâti.
Peut-être autant que les plantes, voire plus, Marion aime profondément les gens. C’est au cœur du jardin de sa grand-mère, dans un manoir au cœur de l’Oise, que ces deux passions pour l’humain d’une part, pour le végétal d’autre part, se sont développées dès son plus jeune âge.
Après un parcours au sein des meilleures écoles françaises, elle devient ingénieure agronome, puis architecte paysagiste et ouvre son univers créatif en partant exercer sa profession en Chine, à Paris, puis à La Réunion, se nourrissant ainsi de courants artistiques, d’aménagement et de méthodologie de travail extrêmement différents. Depuis 2012 elle vit à Genève, où elle a monté deux bureaux : Studio Mint pour les projets publics, et Mint Gardens pour les projets privés.
Lorsqu’elle conçoit un jardin, une terrasse, un patio, c’est d’abord en discutant avec son hôte, en tentant d’en savoir plus sur ses voyages, ses passions, sa manière de vivre, que s’esquisse petit à petit ce qui sera la future identité architecturale et végétale du lieu. Une identité qui correspond également à ses valeurs, sa sensibilité, son style, pour des jardins donnant cette impression de naturel, comme si chaque élément – terrasses, chemins, piscine, plantes, mobilier, éclairages, œuvres d’art … – avait su parfaitement y trouver sa place. Une sorte d’évidence, qui, comme on le sait, est si difficile à atteindre. Les espaces extérieurs se dévoilent comme une peinture à ciel ouvert, révélant ainsi tout le potentiel de ces jardins souvent oubliés.
En augmentant le potentiel du jardin, c’est toute la valeur du bâti qui peut être revue à la hausse. Sublimé, l’espace extérieur s’affiche ainsi en prolongement de la maison. Partant de là, l’assurer comme tel devrait être une évidence, mais cela n’est pas si simple. « Les gens mettent parfois des œuvres d’art dans leurs jardins et souhaitent les mêmes garanties que pour les œuvres présentes dans leur salon. Si l’assureur est – de manière générale – plutôt frileux pour ce type de risque, il est possible de négocier une couverture. Mais à savoir qu’une sous-limite est toujours présente » avertit Heloïse Decrocq-Mosnier, responsable Fine Art chez PSPI. Pour Angélique Lemaux, experte Corporate & Real Estate chez PSPI, les arbres considérées comme espaces rares ou centenaires, devraient aussi être couverts, cette fois sous l’assurance Patrimoine. Enfin, pour ce qui est du mobilier de jardin, c’est l’assurance maison qui intervient.