Comment investir dans les pierres précieuses ? Comment être certain que la valeur de notre collection est la bonne ? Comment se prémunir contre les arnaques ? Héloïse, notre Fine Art Spécialist, doublement diplomée en droit privé et en histoire de l’art et spécialisée en droit, assurance, et en expertise d’objets d’art, nous éclaire.

1. Les diamants de couleurs, en tant que biens spéciaux extrêmement rares, séduisent les passionnés comme les investisseurs. Comment conseillez-vous ces deux typologies de clients ?

L’investisseur achète en général des pierres qui ne sont pas montées, et qui sont majoritairement destinées à du placement, donc à être conservées dans un coffre par exemple. Ici, le risque de “dommage” est moins grand que pour une pierre qui sera montée et portée, mais l’expertise tout aussi importante pour :

• connaitre la cotation de la pierre dans un premier temps
• puis l’assurance adéquate en lien avec le “juste” prix établi.

En ce qui concerne le passionné, chez qui le bijou a vocation à être porté, l’importance de l’assurance est encore plus grande ! Or, par méconnaissance, la grande majorité d’entre eux ne le font pas, ou alors trop tard, après un dommage. Car un accident est vite arrivé, qu’il s’agisse d’un fêlure, d’un vol, d’une perte etc. !

Dans les deux cas, investisseurs ou collectionneurs, je conseille donc de la même manière les clients : assurer ces pierres précieuses, pour connaitre leur cotation d’une part si celle-ci n’a pas été faite en amont, et pour se prémunir ensuite de tout dommage / vol /perte etc. via un contrat d’assurance correctement établi. L’assurance pour ce type de biens ne représente pas un coût important – surtout mis en perspective avec la valeur des pierres. Chez PSPI, nous faisons des contrats sur-mesure justement pour limiter ce coût.

2. Dans ce marché de niche, qu’entend-on par “valeur” / “cotation” ?

Ce qu’il faut savoir c’est que les pierres précieuses sont des valeurs refuge, dont les prix ne baissent pas ni subitement, ni drastiquement. Mais attention, cela vaut pour les pierres dont la valeur est certifiée ! Il est important de connaitre l’origine de la pierre pour avoir des informations concernant sa valeur.

Des expertises en laboratoire détermineront la qualité de la pierre (sans donner de prix). Il faut doubler ces expertises en laboratoire par des expertise de gemmologues pour avoir une quotation le plus proche de la réalité.

Car il y a deux risques :

• Les fausses pierres qui circulent sur le marché : exemple un diamant coloré mais dont la couleur a été travaillée artificiellement. Cela signifie que son irradiation est artificielle
• Les pierres au passé douteux : “Blood Diamonds” , vol de pierre etc…

Si le prix de la pierre n’est pas élevé, attention ! Il faut redoubler de vigilance sur la qualité de la pierre et sur son origine !

3. Quels sont les risques liés à l’achat de ces biens ?

Le plus gros risque lors de l’achat de ces pierres reste l’arnaque.

Dès lors, deux étapes sont essentielles :

• Savoir si on peut obtenir l’un des certificats (GIA, IGI etc.) qui vont donner une expertise de la pierre, sans pour autant lui attribuer une valeur (par souci de neutralité de ces organismes).
• En tant que Fine Art Specialist, je peux mobiliser tout un réseau d’experts qui vont me donner le prix de la pierre : cela nécessite toute une logistique que nous pouvons mobiliser en quelques jours seulement chez PSPI, c’est là le rôle essentiel du courtier spécialisé dans ce domaine très particulier.

Pour conclure, comme il s’agit d’un marché de niche doublé d’une relative stabilité des prix, si la pierre n’a pas un passé frauduleux et que l’expertise est correcte, cela est très intéressant d’investir dans ce type de biens spéciaux.

 

Retrouvez le profil d’Héloïse ici : https://www.pspi.ch/arrivee-dune-fine-art-specialist-dans-lequipe-de-pspi/