Deux ans. Deux années que les foires d’Art n’avaient pu se faire en raison du contexte sanitaire. Alors lorsque la programmation d’ArtGenève, ArtBasel et ArtParis ont été annoncées, expert-e-s, passionné-e-s et curieux-ses oscillaient entre impatience et joie. Car si ces grand-messes de l’art contemporain et de l’art moderne sont bien sûr des évènements incontournables pour les artistes, les galeristes et les acheteurs, ils sont aussi de formidables occasions pour tout le microcosme composant le secteur de l’art (bien plus large que les trois segments pré-cités) de se rassembler.
Plongée dans cet univers passionnant, où les rencontres réservent de belles surprises.
C’est ArtGenève qui a ouvert le bal cette année, un retour en présentiel qui marque également les 10 ans de l’évènement. Du 3 au 6 mars derniers, tout le beau monde de l’art romand s’est croisé dans les halles de Palexpo, entre déambulation à la découverte des œuvres, réseautage, expertise… et discussions informelles dans un cadre décontracté et chic. Pour Héloïse Decrocq-Mosnier, spécialiste Fine Art chez PSPI :
“ Pour nous, il est extrêmement important d’être présents à cette manifestation afin de rencontrer nos clients, des prospects, ainsi que des professionnels du secteur de l’art. Ce qui est intéressant de relever, c’est le mélange des casquettes. Bien souvent, les professionnels sont eux-mêmes aussi des collectionneurs, et donc ont des besoins proches de ceux de nos clients pour lesquels nous assurons les collections, gérons les inventaires, faisons les expertises des oeuvres etc. ArtGenève, et toutes les autres foires sont des occasions uniques d’être au contact de tout ce microcosme qui compose le secteur de l’art.”
(Se) Rencontrer, mais pas seulement. Prendre la température aussi du dynamisme du secteur, des tendances, est extrêmement important.
“Pour évaluer des oeuvres, il faut connaitre leur valeur à l’instant T. En allant à ArtGenève, on voit quels artistes ont le vent en poupe, à combien sont chiffrées les oeuvres, et on peut donc avoir une idée beaucoup plus précise du marché, et d’ainsi toujours mieux conseiller nos clients. Par exemple, une oeuvre d’un artiste phare était exposée, artiste dont une des clientes de PSPI a récemment fait l’acquisition d’une autre de ses créations. En voyant les prix estimées des oeuvres et l’engouement, j’ai donc pu conforter ma cliente dans la justesse de son choix d’acquisition. Ce travail de terrain est indispensable pour nourrir notre expertise face à un secteur extrêmement dynamique et volatile !” détaille l’experte.
Et de conclure :
“Aujourd’hui les gens veulent allier le plaisir d’avoir un bel objet et celui du bon investissement. Pour que ces deux éléments se rejoignent, en tant qu’experts nous pouvons les guider vers les choix les plus judicieux à faire. Mais cela n’est qu’une partie de notre travail, qui se poursuit par l’assurance de leurs biens, l’optimisation de leurs collections, l’expertise etc. En tant que valeurs refuge, les collections doivent se gérer comme un portefeuille d’actifs et comme une pièce importante de l’ensemble du patrimoine (au côté des autres assets que sont les biens immobiliers, les voitures, les bijoux etc.).”
Après Genève et Paris, ArtBasel prendra ses quartiers du 16 au 19 juin 2022. Rendez-vous est pris !
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Pour en savoir plus sur la prise en charge dans le segment du Fine Art, rendez-vous ici : https://www.pspi.ch/risques-speciaux/collections/
Pour télécharger notre brochure Fine Art : Brochure FINE ART pdf